120823 - KAP BAMBINO @ FESTIVAL LE CABARET VERT - CHARLEVILLE





Kap Bambino fonce droit sur vous, tel un bolide punk-rock lancé à pleine vitesse. Contrairement à la plupart des assauts rock sans foi ni loi, celui-ci ne puise pas son énergie dans des guitares, ni dans un quelconque instrument de musique, d’ailleurs.

Projet né en octobre 2001, Kap Bambino développe une électro contemporaine efficace et énergique. Basée sur des rythmiques riches et percutantes, des riffs enivrants et des lyrics déstructurées, sa musique échappe aux schémas du genre.

En live, accompagné de Khima France (vocals), Kap Bambino prend toute sa dimension. Il délivre un son brut et direct, aux voix plus présentes, aux beats plus dyslexiques, véritable tourbillon sonore dans lequel l’auditeur vacille. Que ce soit sur disque ou en concert, Kap Bambino affirme son style, ludique, subtile et sauvage, sans compromis. Une musique à fleur de peau, où le son est avant tout au service des sensations.

Zero Life, Night Vision leur 1er album sort en 2006 et le duo part en tournée passant par l’Amérique et le Japon avec leurs légendaires concerts qui déclenchent des émeutes, tout en récoltant des hommages dithyrambiques de la presse, comme le NME, Dazed&Confused, Another Magazine, ou Dummy. En 2009, sort Blacklist, le second album de Kap Bambino quimarque un tournant ambitieux dans la carrière du groupe. Le virage le plus inattendu aurait sans doute été de virer pop, et c’est exactement ce qu’ils ont fait, enfin presque... Blacklist c’est 12 morceaux de mélodies dérangées et affolantes, de rythmes propulsés qui font hocher la tête, prenant les concoctions typiques du groupe et les plaçant dans un univers de stade, pour une tête d’affiche de festival.

Devotion, le cinquième album de Kap Bambino qui sort à la fin de février 2012, est avant tout l'affaire d'un attachement bigot à quelques règles simples. Chaque chanson est enregistrée comme si rien n’avait été fait avant et qu’aucune nouvelle prise n’était permise. Chaque live est joué comme si c’était le dernier.














PHOTOS : MICHEL RENAUX

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