140509 - TONY NEPHTALI & DELPHINE + HOTA FAYA BAND @ LE GRATTOIR - GERARDMER (88)





Petit endroit bien connu des Gérômois (je peux déjà lire l’interrogation dans vos yeux), c’est un lieu sombre et secret. Seuls les habitués savent le trouver sans difficultés. Niché dans le massif Vosgien, il peut abriter quelques rares spécimens. Endroit ouvert au public depuis 2006, il fait le bonheur des visiteurs et de ses hôtes. Protégé par arrêté communal, le site est classé Zone de Découverte Musicale.

Vous vous croyiez dans une revue dédiée à la Nature ? Ça aurait pu, mais non, c’est bien un live-report ! Et ce lieu c’est le GraTToir, à Gérardmer, dont les hôtes, « deux allumés notoires, Joe & Pascal » accueillent chaque semaine de rares spécimens musicaux. On vous en avait déjà parlé lors de la venue de Suzanna Choffel ; ce coup-ci, c’était Tony Nephtali & Delphine, accompagnés par l’orchestre Hotta Faya Band.

Je dois avouer avoir trainé un peu les pieds sachant que c’était du Reggae, et encore plus quand j’ai vu la foule masquant totalement le petit promontoire servant de scène dans le bar. Mais comme on dit, il n’y a pas de fumée sans feu, donc la foule était venue pour quelque chose, et ce n’était pas que pour la bière ! Ça, je l’ai compris pendant que je sirotais la mienne, prêtant tout de même oreille attentive à ce qui se jouait. Et c’était franchement pas mal.

Profitant d’une percée dans la foule, verre à la main, sac sur le dos, nous avons réussi à gagner le devant de la scène. Il n’y a pas à dire, le Reggae a quand même le pouvoir de faire danser les gens. Comme le disait une pub’ pour Old El Paso™, « y’a de l’ambiance dans ces boites jaunes !! ». C’était un peu comme la vision que l’on a du Mexique : chaleureux, accueillant, épicé et festif !

Au GraTToir, on ne sait jamais quand ça commence, mais pas plus quand ça finit. Après quelques rappels, Tony et Delphine sont venus à la rencontre du public, en toute convivialité, appuyant un peu plus les dires comme quoi, Le GraTToir, c’est LE lieu de Gérardmer, et que sans lui, il n’y a plus rien…

Merci à Joe & Pascal






























Justine Caballina - texte & photos
Laurent Grigord - photos






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